Sanctuaire Notre-Dame de Montligeon
(Sanctuaire de la prière pour les défunts)
Qui est Notre-Dame de Montligeon ?
Le nom de Notre Dame de Montligeon est tout simplement emprunté à la petite colline qui domine le village de La Chapelle-Montligeon, et sur laquelle il est bâti.
Il fait allusion peut-être à une Légion romaine en campement à l’époque sur le sommet
Nous
savons que le Père Buguet, nommé curé du village en 1878, n’a bénéficié
d’aucune grâce mystique ni d’apparition de la Vierge Marie pour fonder
l’œuvre de prière pour la délivrance des âmes du Purgatoire et pour
installer une première statue de la Vierge Marie, Notre Dame
Libératrice, dans la nef latérale de son église.
Mais quand il lui a fallu songer à une église plus grande pour recevoir les pèlerins, il a dessiné également une nouvelle statue à offrir à la dévotion des fidèles et des membres de la fraternité naissante.
Notre Dame de Montligeon est née ainsi !
Mais quand il lui a fallu songer à une église plus grande pour recevoir les pèlerins, il a dessiné également une nouvelle statue à offrir à la dévotion des fidèles et des membres de la fraternité naissante.
Notre Dame de Montligeon est née ainsi !
Les
pèlerins de Montligeon viennent prier la Vierge Marie qui intercède
pour notre salut, et pour le salut de nos frères défunts. Et Notre Dame
de Montligeon est aussi la Mère qui, en nous enfantant à la Vie
éternelle, nous libère de toute entrave du péché.
Marie participe à l’œuvre de notre salut
Nous découvrons tout d’abord le visage humain de la Vierge de Nazareth, jeune fille d’Israël qui attend avec patience la libération de son peuple. Son âme douce et humble se fait accueillante.
Dieu l’a choisie d’entre les pauvres et les humbles pour qu’elle soit la mère du Sauveur.[[Que
Marie ait enfanté le Christ sans douleur, le Pape Alexandre III
l’affirme dans sa lettre Ex litteris tuis au sultan qui réside à
Iconium, en 1169 : Marie en effet a conçu sans déshonneur, a donné
naissance sans douleur, et s’en est allé d’ici sans corruption, selon la
parole de l’ange. (DS 748)]] C’est en elle que se réalise la promesse
de Dieu de libérer son peuple.
Marie est un signe d’espérance pour les pèlerins éprouvés ou désemparés [[Messe 1, La Vierge Marie Fille de Sion, Collecte.]]
Marie est un signe d’espérance pour les pèlerins éprouvés ou désemparés [[Messe 1, La Vierge Marie Fille de Sion, Collecte.]]
La cathédrale Notre-Dame de Montligeon
Le titre honorifique de Basilique est décerné par le Pape à une église afin de mettre en valeur
soit un mouvement de pèlerinage des fidèles dans cette église, soit une prière ou une dévotion particulière.
C'est ainsi que souvent, les églises construites sur les lieux d'apparition de Marie ont reçu le titre de Basilique.
Au début du XX° siècle, le Pape a donc donné le titre de Basilique à notre église.
soit un mouvement de pèlerinage des fidèles dans cette église, soit une prière ou une dévotion particulière.
C'est ainsi que souvent, les églises construites sur les lieux d'apparition de Marie ont reçu le titre de Basilique.
A Montligeon, il n'y a pas eu d'apparitions. Mais le curé du village, en 1896, a fait construire cette église
pour que les fidèles viennent dans sa paroisse prier pour leurs défunts, ou pour toutes les âmes du Purgatoire.
Depuis cette date, il y a un grand mouvement de pèlerinage, ainsi qu'un élan mondial de prière pour les défunts.
pour que les fidèles viennent dans sa paroisse prier pour leurs défunts, ou pour toutes les âmes du Purgatoire.
Depuis cette date, il y a un grand mouvement de pèlerinage, ainsi qu'un élan mondial de prière pour les défunts.
Au début du XX° siècle, le Pape a donc donné le titre de Basilique à notre église.
On dit toujours Basilique « mineure », en référence aux 4 Basiliques Majeures de Rome :
la Basilique Saint Pierre, la Basilique Saint Jean du Latran, la Basilique Saint Paul hors les murs, et la Basilique Sainte Marie Majeure.
Lorsqu'une église est honorée de ce titre de Basilique, elle a le droit d'arborer les insignes pontificaux que vous pouvez voir
dans notre Basilique à l'entrée du chœur : le Pavillon, aux couleurs pontificales orange et rouge, et la cloche appelée Tintinabulum.
la Basilique Saint Pierre, la Basilique Saint Jean du Latran, la Basilique Saint Paul hors les murs, et la Basilique Sainte Marie Majeure.
Lorsqu'une église est honorée de ce titre de Basilique, elle a le droit d'arborer les insignes pontificaux que vous pouvez voir
dans notre Basilique à l'entrée du chœur : le Pavillon, aux couleurs pontificales orange et rouge, et la cloche appelée Tintinabulum.
La taille impressionnante de la Basilique de Montligeon a fait que dès le début de sa construction,
les gens l'ont appelée abusivement « la Cathédrale dans les champs » !
Source : http://www.montligeon.org/Petite-Notice-sur-la-Basilique-de.html
Histoire de la Basilique
L'histoire de la Basilique Notre-Dame de Montligeon est intimement liée à la personnalité de l'Abbé Paul Buguet (1843-1918), fondateur de « l'Œuvre Expiatoire pour la délivrance des âmes délaissées du Purgatoire ».
L'abbé Buguet et la fondation de l'Œuvre Expiatoire
Nommé curé de La Chapelle-Montligeon, l'abbé Buguet s'y installe le 1er août 1878. C'est un village fortement touché par l'exode rural.
Voyant les forces vives de sa paroisse fuir la misère dans les villes, le curé, influencé par le catholicisme social d'Albert de Mun, s'enquiert de leur offrir du travail.
Il s'y emploie de 1878 à 1884 en fondant successivement un atelier de fabrication de jerseys puis de dentelle et enfin une ganterie. Ces projets échouent plus ou moins rapidement.
Soucieux
de la vie temporelle de ses ouailles, il ne néglige pas pour autant
leur bien spirituel. Il remarque que les familles de plus en plus
nombreuses, oublient petit à petit et parfois même rapidement leurs
défunts. C'est un sujet qu'il affectionne particulièrement.
La mort subite de son frère en 1876, écrasé par une cloche de l'église de Mortagne-au-Perche,
ainsi que la mort de chagrin l'année suivante de ses deux nièces
témoins du drame, pousse l'abbé à la réflexion : que sont devenues leurs
âmes ?
Ce n'est qu'en 1884, que l'abbé Buguet réalise l'idée qui le poursuit depuis tant d'années : fonder une association de prières pour les défunts.
Le 4 octobre1884, l'évêque de Séez approuve la fondation de l'« Œuvre Expiatoire pour la délivrance des âmes délaissées du Purgatoire ».
Le zélé curé commence à voyager dans le Perche alentour, puis dans les diocèses de France, pour propager son œuvre. Celle-ci prend rapidement de la renommée.
Dès 1893, le Pape Léon XIII l'érige en "Archiconfrérie" et en 1895, il lui accorde le titre-privilège d'Archiconfrérie Prima-Primaria, ce qui fait d'elle l'œuvre Mère de toutes les associations dédiées aux âmes du Purgatoire.
De
1895 à 1899, l'abbé Buguet étend son œuvre qui acquiert, grâce à ses
nombreux voyages à l'étranger, une renommée internationale. Un
secrétariat est mis en place à Rome sous la protection du Cardinal
Parocchi. L'Office des défunts est célébré chaque jour à l'église Santa
Maria in Monte Santo, Plaza del Populo.
Pour
faire connaître davantage son œuvre et garder contact avec les
adhérents, l'abbé Buguet a le génie de faire imprimer des tracts, des
images et un petit bulletin dans une imprimerie qu'il
fonde pour l'occasion. Il a ainsi réussi à lier les deux projets qui
lui tenaient à cœur, la prière pour les défunts et le travail de ses
paroissiens. Tous deux prendront une ampleur inimaginable...
En 1892, la petite église paroissiale du xvie siècle ne pouvant plus contenir le flot des pèlerins,
l'abbé Buguet entreprend les démarches en vue de la construction d'un
édifice plus grand. L'accord de son évêque étant donné, il se met en
quête de fonds pour financer les travaux.
Le 4 juin 1896, la première pierre est bénite.
Le 1er juin 1911, la nouvelle église est honorée d'une première messe. Elle devient en 1913, le siège de l'archiconfrérie Prima-Primariaappelée « Œuvre Expiatoire pour la délivrance des âmes délaissées du Purgatoire ». Elle est consacrée le 28 août 1928 et placée sous la protection de Notre-Dame Libératrice. Le lendemain, le Pape Pie XI lui confère le titre de basilique mineure.
L'abbé Buguet, simple curé de campagne en 1878, meurt protonotaire apostolique en 1918.
Construction et architecture de la Basilique
La Basilique de Montligeon est un édifice néo-gothique en forme de croix latine de 74 mètres de long et de 32 de large.
Il comporte deux vastes transepts, trois nefs, seize chapelles latérales, et un déambulatoire desservant les chapelles absidiales.
Les voûtes sur croisées d'ogives sont soutenues par six piliers et vingt colonnes imitées du xiiie siècle. Les clefs de voûtes s'élèvent à 23 mètres.
Deux flèches de 60 mètres encadrent la façade. L'architecte avait même projeté d'élever à la croisée des transepts une tour-lanterne que
l'on peut voir en couverture des premiers bulletins "Almanach de
l'Espérance". Ce projet n'a probablement pas pu être poursuivi car les
fondations ne pouvaient assurer la stabilité requise.
Les matériaux utilisés pour cette majestueuse basilique sont de provenances diverses : sable de la Loire, pierre blanche calcaire de Charente et du Poitou, granit d'Alençon ou de Bretagne... Tous ces matériaux arrivent par voies ferrées jusqu'à la Gare de Mauves-Corbon. Ils sont ensuite acheminés pendant six kilomètres jusqu'à Montligeon à dos de Percherons !
Aménagement intérieur
Le maître-autel
L'imposant maître-autel, taillé dans le marbre blanc de Carrare, n'est installé qu'au début de 1919. Exécuté à Cholet,
dans les ateliers de Maître Biron, il est orné de 14 statuettes de
saints et d'anges et de bas reliefs représentant la mise au tombeau du Christ et les scènes évangéliques de résurrections et de vie de la Vierge.
Depuis 1971, un nouvel autel est installé à la croisée des transepts.
La statue Notre-Dame de Montligeon
La statue Notre-Dame de Montligeon, qui surplombe le maître-autel, est l'œuvre du sculpteur italien Tadolini.
Installée en 1919, elle mesure presque 4 mètres et pèse 13 tonnes.
La
Vierge Marie présente Jésus enfant, symbolisant ainsi la vie éternelle.
A ses pieds, deux personnages féminins se ressemblent. L'une,
suppliante, assise dans les flammes purificatrice du Purgatoire,
échange un regard plein de confiance avec la Vierge-Marie qui lui tend
la main en signe d'intercession. L'autre, les mains sur la poitrine,
expression d'action de grâce, repose sur la nuée et reçoit des mains de
l'Enfant-Jésus la couronne des élus. Ces deux femmes ne sont en fait
qu'une âme dans différentes étapes de sa vie posthume.
Le
19 septembre 1935, les statues de la Vierge et de l'Enfant-Jésus ont
été solennellement couronnés par le Cardinal Verdier. Les diadèmes,
œuvres de l'orfèvre Jourdain, ont été réalisés grâce à la générosité des
pèlerins qui ont offert leurs alliances, bagues colliers et bijoux...
Les vitraux
La
Basilique est ornée d'un vaste ensemble de vitraux composés à
l'instruction des pèlerins, dans la tradition des imagiers du Moyen Âge.
Les vitraux du chœur et de l'abside
Témoins de la période qui précède la renaissance de l'art des Maîtres verriers du XXe siècle, ils sont composés selon une technique appelée grisaille et ont été posés en 1917.
Ces vitraux sont réalisés par les ateliers Champigneulle et Muraire.
Ils représentent des scènes de la vie du Christ (troisième niveau) et de la vie de la Vierge (deuxième niveau).
Les vitraux des chapelles de la Nef
Après la Première Guerre mondiale, de 1920 à 1925, Maître Barillet compose cet ensemble de vitraux présentant des épisodes de la vie de saints qui illustrent la prière pour les défunts et la Communion des Saints.
Leur
dessin se fera de plus en plus vigoureux et les nouveaux verres
« antiques » teints dans la masse permettent à la lumière de jouer à
plein à travers la couleur.
- Côté Nord :
- Mgr Buguet offre « sa » basilique à la Vierge. Ce vitrail est témoin d'une présentation du Purgatoire typique du XIXe siècle. D'autres vitraux corrigeront les excès d'une telle image.
- Saint Odilon, Père Abbé de Cluny, institue en 998 la Commémoration des fidèles défunts, le "jour des morts" du 2 novembre.
- Sainte Monique est représentée agonisante disant à son fils Saint Augustin : "Peu m'importe le lieu de ma sépulture mais souvenez-vous de moi à l'autel du Seigneur". Ce vitrail exprime le sens du pèlerinage à Montligeon et illustre le lien entre la messe et le suffrage pour les défunts.
- Sainte Thérèse d'Avila voit le Christ lui demander de prier pour un moine mort en odeur de sainteté et dont l'âme est pourtant au Purgatoire. Le vitrail représente cette dernière en voie de purification grâce à l'intercession de la sainte.
- Sainte Gertrude a été dotée de révélations privées sur le Purgatoire. La date de sa fête, le 16 novembre, a été choisie pour être celle de Notre-Dame Libératrice. Le grand pèlerinage de la Basilique est fixé au dimanche la précédant.
- La dernière chapelle est dédiée à la Bienheureuse Marguerite de Lorraine qui a exercé la Charité dans la région de Montligeon.
- Côté Sud :
- Le saint Curé d'Ars réconcilie les pécheurs au confessional.
- Saint Macaire, ermite égyptien, exhorte ses compagnons à prier pour les défunts.
- Saint Ignace de Loyola et Saint François Xavier.
- Saint Patrice, évangélisateur de l'Irlande. Il abolit l'esclavage sur l'île et ce faisant songe que l'esclavage du péché est bien plus abominable. En conséquence, il combat ces chaînes spirituelles en prêchant la prière, le jeûne, les veilles, le silence, les indulgences et les sacrifices. Il fonde le « Purgatoire de Saint Patrice », lieu de pèlerinage en Irlande.
- Saint François d'Assise reçoit les stigmates.
- Saint Vincent de Paul porte secours aux enfants abandonnés.
Vidéo de l'émission sur Kto :
Montligeon |
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