Sainte Catherine de Sienne et le purgatoire
«
Si les pauvres hommes pouvaient soupçonner ce que sont le purgatoire et
l'enfer, ils préféreraient mourir dix fois que d'endurer de tels
supplices un seul jour. »
Un
dimanche d'août 1370, son corps prit toutes les couleurs de la mort et
au bout de quelques heures, ses proches, persuadés qu'elle venait de
mourir, l'installèrent dans un cercueil, ouvert pour le dernier hommage.
Mais Catherine finit par ouvrir les yeux, terrorisant les pauvres sœurs qui la gardaient.
"Que s'est-il passé ?", l'interrogea son confesseur Raymond de Capoue, "étiez-vous donc réellement morte ?"
"Mon cœur a éclaté, il s'est fendu de haut en bas" répondit-elle.
"Mon
âme se trouva séparée de mon corps. Je ne sais pas combien de temps,
les sœurs disent quatre heures. Mais j'ai vu les arcanes de Dieu (Vidi
Arcana Dei). Je n'ai pas vu l'essence divine elle-même, mais j'ai vu la
gloire des saints, les peines des pécheurs en enfer, et celles des âmes
qui se purifient au purgatoire. Mes souvenirs ne sont pas assez
distincts. Et puis, je n'ai pas de mots pour expliquer de telles choses.
Ah, quel chagrin d'être revenue ici-bas ! Mais le Seigneur m'a dit :
"Le salut de plusieurs dépend de ton retour sur Terre où tu ne vivras plus désormais comme autrefois, confinée dans une cellule"
Cela n'empêcha pas la jeune femme de pleurer : elle ne voulait pas revenir dans son corps.
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