Saint Padre Pio et le purgatoire
Un
soir, Padre Pio se reposait. Seul, il était étendu depuis peu sur un
lit de sangles, quand lui apparut un homme drapé dans un manteau noir.
Surpris, Padre Pio se leva et lui demanda son nom et le motif de sa visite.
L’inconnu répondit qu’il était une âme du purgatoire :
«Je
m’appelle Pietro Di Mauro. J’ai péri dans un incendie, le 18 septembre
1908, dans ce couvent transformé en centre d’hébergement pour personnes
âgées, après l’expropriation des biens ecclésiastiques. Surpris dans
mon sommeil, j’ai été la proie des flammes. Je viens du purgatoire :
le Seigneur m’a permis de venir vous demander de célébrer à mon
intention la sainte messe, demain matin. Grâce à votre prière, je
pourrai entrer en Paradis.»
Padre Pio l’assura qu’il célébrerait la messe à son intention ...
Voici
ses mots : «Je voulus le raccompagner à la sortie du couvent. Je
constatai que je m’étais entretenu avec un défunt seulement quand, sur
le parvis, l’homme disparut. J’avoue être rentré au couvent plutôt
effrayé. Notre supérieur, abbé Paolino de Casacalenda, avait remarqué
mon agitation, aussi lui racontai-je ce qui venait d’arriver et lui
demandai-je la permission de célébrer la sainte messe à l’intention de
cette âme. Quelques jours plus tard, abbé Paolino, intrigué, se rendit
au bureau de l’état civil de la commune de San Giovanni Rotondo, où il
demanda et obtint la permission de consulter le registre des décès pour
le mois de septembre 1908, où figuraient les nom et prénom du défunt, de
même que la cause du décès : «Le 18 septembre 1908, dans l’incendie de
l’hospice, Pietro Di Mauro, fils de Nicola, a trouvé la mort.»
Padre Pio encourage à prier pour les âmes du purgatoire et pour les pécheurs
LA COMMUNION DES SAINTS
Padre Pio avait l'habitude de recommander à ses fils spirituels la dévotion aux âmes du purgatoire.
Il suggérait de prier souvent pour les esprits trépassés qui se trouvent encore dans un état de purification et de leur demander des grâces et des faveurs. Il disait que puisqu'ils se trouvaient dans une condition de souffrances en attente de la béatitude, ils appréciaient grandement l'aide des prières des vivants et qu'ils se souviendraient avec
une grande sollicitude de leurs bienfaiteurs.
Il suggérait de prier souvent pour les esprits trépassés qui se trouvent encore dans un état de purification et de leur demander des grâces et des faveurs. Il disait que puisqu'ils se trouvaient dans une condition de souffrances en attente de la béatitude, ils appréciaient grandement l'aide des prières des vivants et qu'ils se souviendraient avec
une grande sollicitude de leurs bienfaiteurs.
Le
père était très lié aux trépassés. Sur sa table de nuit, il conservait
les photos de ses amis et parents défunts. Lorsqu'il parlait d'eux, il
ne les traitait pas comme des personnes lointaines, mais vivantes et
présentes.
Parfois, quand il était seul dans sa cellule, il parlait avec les morts à haute voix, comme s'il les voyait. En réalité, il les voyait vraiment. Les religieux qui vécurent à ses cotes ont raconté qu'il leur disait souvent avoir reçu la visite de personnes décédées qui lui demandaient des prières.
Parfois, quand il était seul dans sa cellule, il parlait avec les morts à haute voix, comme s'il les voyait. En réalité, il les voyait vraiment. Les religieux qui vécurent à ses cotes ont raconté qu'il leur disait souvent avoir reçu la visite de personnes décédées qui lui demandaient des prières.
"TOUS UNIS DANS LA CHARITÉ"
Tout
ce monde de l'au-delà était, pour Padre Pio, une réalité concrète. Tout
en vivant intensément chaque instant de son existence terrestre, sa
pensée était toujours fixée sur le monde spirituel invisible car il
savait que c'était l'univers de la réalité absolue.
Son rapport avec les saints était très concret. Il considérait les saints
comme
des frères chanceux qui avaient atteint la patrie, qui étaient proches
de Dieu, et qui pouvaient donc l'aider et aider les gens pour lesquels
il priait. Il était toujours très occupé à prier pour quelqu'un en
particulier.Il promettait à ceux qui allaient le trouver pour se
recommander à ses prières, de s'occuper d'eux. Et il tenait ses
promesses.
Ce
comportement du bienheureux vis-à-vis de l'au delà pourrait sembler
simpliste aux yeux de certains, car trop semblable au comportement
vis-à-vis des gens en ce monde.En réalité, il est faux de penser que le
monde de l'au delà est totalement différent du notre. Les
personnes qui meurent et passent dans l'au-delà ne perdent pas leur identité.Elles parviennent à la perfections de ce qu'elles sont. Elles entrent dans une dimension privée des limitations imposées par la matière, par la contingence de notre condition.Mais leur personnalité, leur âmes, leur intelligence, les valeurs spirituelles absolues dans lesquelles dans lesquelles elles ont cru en ce monde, leurs liens affectifs et leurs sentiments, ne changent pas : tout est clarifié, purifié et amplifié par la vérité totale dans laquelle elles se trouvent désormais.
Tout ceci est la "communion des saints" que nous professons dans le "credo", chaque dimanche à la messe. La communion des saints signifie que tous les fidèles, ne formant qu'un seul corps en Jésus-Christ, profitent de tout le bien qui est et qui se fait dans ce corps, à savoir dans l'Église universelle. Les saints du paradis et les âmes du purgatoire font partie,eux aussi, de la communion des saints, car liés entre eux et avec nous par la charité, les premiers reçoivent nos prières et les seconds nos suffrages, et tous intercèdent pour nous auprès de Dieu. Les hommes et les femmes vivant sur la terre, les âmes du purgatoire et les saints du paradis forment le même corps dans le Christ et participent à tout le bien qui se fait dans ce corps.
personnes qui meurent et passent dans l'au-delà ne perdent pas leur identité.Elles parviennent à la perfections de ce qu'elles sont. Elles entrent dans une dimension privée des limitations imposées par la matière, par la contingence de notre condition.Mais leur personnalité, leur âmes, leur intelligence, les valeurs spirituelles absolues dans lesquelles dans lesquelles elles ont cru en ce monde, leurs liens affectifs et leurs sentiments, ne changent pas : tout est clarifié, purifié et amplifié par la vérité totale dans laquelle elles se trouvent désormais.
Tout ceci est la "communion des saints" que nous professons dans le "credo", chaque dimanche à la messe. La communion des saints signifie que tous les fidèles, ne formant qu'un seul corps en Jésus-Christ, profitent de tout le bien qui est et qui se fait dans ce corps, à savoir dans l'Église universelle. Les saints du paradis et les âmes du purgatoire font partie,eux aussi, de la communion des saints, car liés entre eux et avec nous par la charité, les premiers reçoivent nos prières et les seconds nos suffrages, et tous intercèdent pour nous auprès de Dieu. Les hommes et les femmes vivant sur la terre, les âmes du purgatoire et les saints du paradis forment le même corps dans le Christ et participent à tout le bien qui se fait dans ce corps.
Padre
Pio enseignait, avec la plus grande simplicité unie toutefois à un sens
très concret des choses, à vivre la vérité du corps mystique. Il priait
et il souffrait pour aider spirituellement les personnes vivant en ce
monde, mais aussi celles qui se trouvaient au purgatoire. Il s'était
offert en victime pour sauver les pécheurs et pour libérer les âmes du
purgatoire de leur prison.
" Depuis longtemps je sens un besoin en moi : m'offrir au seigneur comme victime pour les pauvres pécheurs et pour les âmes du purgatoire. Ce désir n'a cessé de grandir toujours davantage en mon cœur, si bien qu'il est devenu, dirais-je, une forte passion. J'ai fait plusieurs fois cette offrande au Seigneur, le conjurant de vouloir déverser sur moi les châtiments qui sont préparés pour les pécheurs et pour les âmes du purgatoires, même en les centuplant sur moi pourvu qu'il convertisse et sauve les pécheurs et admette bien vite au
paradis les âmes du purgatoire. Mais je voudrais faire cette offrande au Seigneur pour lui obéir,car il me semble que c'est précisément Jésus qui le veut.(Au Père Benedetto de San Marco in Lamis)."
" Depuis longtemps je sens un besoin en moi : m'offrir au seigneur comme victime pour les pauvres pécheurs et pour les âmes du purgatoire. Ce désir n'a cessé de grandir toujours davantage en mon cœur, si bien qu'il est devenu, dirais-je, une forte passion. J'ai fait plusieurs fois cette offrande au Seigneur, le conjurant de vouloir déverser sur moi les châtiments qui sont préparés pour les pécheurs et pour les âmes du purgatoires, même en les centuplant sur moi pourvu qu'il convertisse et sauve les pécheurs et admette bien vite au
paradis les âmes du purgatoire. Mais je voudrais faire cette offrande au Seigneur pour lui obéir,car il me semble que c'est précisément Jésus qui le veut.(Au Père Benedetto de San Marco in Lamis)."
Cleonice Morcaldi nous a également laissé ce témoignage lumineux
"-Un jour, en confession, je dis au Père : " Je remets entre vos mains toutes mes prières : servez-vous pour les âmes du purgatoire que vous connaissez." Padre Pio me répondit :
-"Pourquoi ne penses-tu pas à ton papa ?"
" Il y avait 8 ans que mon père était mort et, inquiète, je lui demandai : "Il est encore au purgatoire ?"
Voyant ma douleur, Padre Pio regretta presque de m'avoir dit cette phrase, mais il me répondit tout de même : "OUI"., "Quelles prières dois-je faire pour l'en sortir ?", lui demandai-je. "Toute prière est bonne, me dit-il. Le chapelet, le chemin de
croix, des actes de charité envers son prochain et même la méditation;" "Je commençai à prier pour mon papa, pour qui je n'avais plus prié depuis longtemps.Nous étions presque à Pâques. Le vendredi saint, dans l'église de l'Addolorata, le père m'inspira de dire un chapelet. Quand j'eus terminé, je ressentis une grande joie dans mon cœur.Le jour de Pâques, j'allai me confesser au père et lui demandai : --" Père, mon papa souffre-t'il beaucoup au purgatoire ?" " Mais qui t'a dit qu'il était au purgatoire ?", me dit-il. "Mais, c'est vous qui me l'avez dit", répondis-je. "Ah,oui", me dit-il maintenant je te dis qu'il n'y est plus.Samedi saint, quand Jésus est ressuscité, il est parti avec lui au ciel;"
"-Un jour, en confession, je dis au Père : " Je remets entre vos mains toutes mes prières : servez-vous pour les âmes du purgatoire que vous connaissez." Padre Pio me répondit :
-"Pourquoi ne penses-tu pas à ton papa ?"
" Il y avait 8 ans que mon père était mort et, inquiète, je lui demandai : "Il est encore au purgatoire ?"
Voyant ma douleur, Padre Pio regretta presque de m'avoir dit cette phrase, mais il me répondit tout de même : "OUI"., "Quelles prières dois-je faire pour l'en sortir ?", lui demandai-je. "Toute prière est bonne, me dit-il. Le chapelet, le chemin de
croix, des actes de charité envers son prochain et même la méditation;" "Je commençai à prier pour mon papa, pour qui je n'avais plus prié depuis longtemps.Nous étions presque à Pâques. Le vendredi saint, dans l'église de l'Addolorata, le père m'inspira de dire un chapelet. Quand j'eus terminé, je ressentis une grande joie dans mon cœur.Le jour de Pâques, j'allai me confesser au père et lui demandai : --" Père, mon papa souffre-t'il beaucoup au purgatoire ?" " Mais qui t'a dit qu'il était au purgatoire ?", me dit-il. "Mais, c'est vous qui me l'avez dit", répondis-je. "Ah,oui", me dit-il maintenant je te dis qu'il n'y est plus.Samedi saint, quand Jésus est ressuscité, il est parti avec lui au ciel;"
Padre Pio conseille de demander la grâce de passer de notre lit de mort au paradis
question à Pardre Pio :
-- Pour les âmes du purgatoire, vaut-il mieux offrir le chapelet ou le chemin de croix ? --L'un et l'autre. Réfléchis également sur le fait que les indulgences n'auraient pas existé sans la passion de Jésus.
-Je demande à Dieu de le faire ici, le purgatoire. dit Cléonice
-Moi aussi je demande cette grâce. Ce n'est pas à celui qui commence, mais à celui qui finit que Jésus accordera la récompense.
-Comment dois-je faire le purgatoire,ici sur la terre, pour aller tout de suite au ciel? (Cléonice)
-En acceptant tout des mains de Dieu.En lui offrant tout avec amour et action de graces, car il nous donne la possibilité de passer de notre lit de mort au paradis.
-Aide moi à faire le purgatoire. (Cléonice)
-C'est mieux pour nous, et c'est plus parfait de le faire
ici-bas : en souffrant par amour, on glorifie le Seigneur, son amour, sa miséricorde. En souffrant au purgatoire, on glorifie sa justice. Mais la justice suppose la faute. Je préfère glorifier son amour ici-bas.
-- Pour les âmes du purgatoire, vaut-il mieux offrir le chapelet ou le chemin de croix ? --L'un et l'autre. Réfléchis également sur le fait que les indulgences n'auraient pas existé sans la passion de Jésus.
-Je demande à Dieu de le faire ici, le purgatoire. dit Cléonice
-Moi aussi je demande cette grâce. Ce n'est pas à celui qui commence, mais à celui qui finit que Jésus accordera la récompense.
-Comment dois-je faire le purgatoire,ici sur la terre, pour aller tout de suite au ciel? (Cléonice)
-En acceptant tout des mains de Dieu.En lui offrant tout avec amour et action de graces, car il nous donne la possibilité de passer de notre lit de mort au paradis.
-Aide moi à faire le purgatoire. (Cléonice)
-C'est mieux pour nous, et c'est plus parfait de le faire
ici-bas : en souffrant par amour, on glorifie le Seigneur, son amour, sa miséricorde. En souffrant au purgatoire, on glorifie sa justice. Mais la justice suppose la faute. Je préfère glorifier son amour ici-bas.
Apparitions d'âmes du Purgatoire dans la vie de Padre Pio
"fioretti de padre pio" de Pascal Cataneo editeur médiaspaul
chap.7 p.147. mendiants de l'au-delà
1ère apparition d'âmes du purgatoire au Padre Pio
quatre capucins morts silencieux de la cheminée
quatre capucins morts silencieux de la cheminée
Padre
pio fit ce récit aux "fratini" (jeunes garçons éduqués par les
capucins), un soir de février 1922, à san giovanni rotondo : "
maintenant, écoutez ce qui m'est arrivé
voici quelques jours : descendu un soir près du feu (le foyer de la communauté) pour m'y réchauffer, j'eus la surprise d'y trouver quatre religieux que je n'avais jamais vus, assis à coté de la cheminée, avec le capuchons baissé, et silencieux. je leur adresse le salut habituel : " loué soit jésus-christ" ; aucun ne me répondent. étonné, je les regarde attentivement pour savoir qui ils sont, mais je ne les reconnais pas. je reste debout quelques minutes, tout en les observant, et ils me paraissent souffrir. je les salue de nouveau sans obtenir de réponse.
"j'allai alors demander si des confrères de passages étaient là. le père supérieur me répondit: "Padre pio, qui monterait jusqu'ici par ce mauvais temps ?
-père gardien,en bas, auprès de notre feu, il y a quatre capucins assis sur les bancs, avec leurs capuchons baissés, et qui se chauffent. je les ai salués, mais ils n'ont pas répondu. je les ai regardés attentivement et n'en ai reconnu aucun. je ne sais pas qui
ils sont." "le père gardien s'écria : " serait-il possible que des frères de passage soient arrivés sans que je le sache ? allons voir ! ". "mais auprès du feu nous ne trouvâmes personne. je compris alors qu'il devait s'agir de quatre religieux défunts qui subissaient leur purgatoire en ce lieu ou ils avaient offensé le seigneur. je suis alors resté toute la nuit en prières devant le saint - sacrement pour leur délivrance."
voici quelques jours : descendu un soir près du feu (le foyer de la communauté) pour m'y réchauffer, j'eus la surprise d'y trouver quatre religieux que je n'avais jamais vus, assis à coté de la cheminée, avec le capuchons baissé, et silencieux. je leur adresse le salut habituel : " loué soit jésus-christ" ; aucun ne me répondent. étonné, je les regarde attentivement pour savoir qui ils sont, mais je ne les reconnais pas. je reste debout quelques minutes, tout en les observant, et ils me paraissent souffrir. je les salue de nouveau sans obtenir de réponse.
"j'allai alors demander si des confrères de passages étaient là. le père supérieur me répondit: "Padre pio, qui monterait jusqu'ici par ce mauvais temps ?
-père gardien,en bas, auprès de notre feu, il y a quatre capucins assis sur les bancs, avec leurs capuchons baissés, et qui se chauffent. je les ai salués, mais ils n'ont pas répondu. je les ai regardés attentivement et n'en ai reconnu aucun. je ne sais pas qui
ils sont." "le père gardien s'écria : " serait-il possible que des frères de passage soient arrivés sans que je le sache ? allons voir ! ". "mais auprès du feu nous ne trouvâmes personne. je compris alors qu'il devait s'agir de quatre religieux défunts qui subissaient leur purgatoire en ce lieu ou ils avaient offensé le seigneur. je suis alors resté toute la nuit en prières devant le saint - sacrement pour leur délivrance."
2ème apparition d'âmes du purgatoire au Padre Pio
Le mendiant brûlé vif par sa cigarette pendant son sommeil
Le mendiant brûlé vif par sa cigarette pendant son sommeil
Padre
Pio fit cet autre récit à Mgr Costa, évêque de Melfi, un après-midi de
mai 1922 : " Nous étions en pleine guerre mondiale. Le couvent de San
Giovanni Rotondo - comme tous ceux de la Province Monastique - était
dépeuplé, tous les religieux ayant été appelés sous les drapeaux; le
Collège séraphique occupait le couvent, dirigé par Padre Paolino da
Casacalenda et par moi-même.
"Par un après-midi d'hiver, Assunta di Tommaso, soeur de Padre Paolino, arriva au couvent. Elle venait voir son frère pour quelques jours. Il avait neigé abondamment. Aussi, avant la tombée de la nuit, le religieux conseilla- t-il à sa sœur de redescendre au village et d'aller loger chez Rachelina Russo, bienfaitrice du couvent. Assunta refusa de partir seule : retourner au village à travers cette neige, c'était courir le risque d'être mise en pièces par quelques loup errant et affamé, d'être agressée par un malandrin. Padre Paolino lui rappela alors : " Mais, Assunta, tu sais que le couvent est soumis à la clôture, et que les femmes ne peuvent y entrer. Que faire ?
- Fais- moi apporter une couchette dans
cette pièce et, pour cette nuit, je m'en contenterai. Demain, j'irai chez Rachelina. - Bon, si tu t'accommodes de passer la nuit ici dans le parloir , je vais te faire préparer un lit, et tu pourras te reposer tranquillement."
" Il demanda à quelques « fratini » d'installer un lit de camp et d'allumer du feu dans la cheminée pour réchauffer la pièce. Après le dîner, après avoir installé les garçons au dortoir, Padre Paolino dit à sa sœur : « je vais réciter le chapelet à l'église. Tu n'as qu'à bavarder avec Padre Pio. »
- " Non, j'y vais aussi."
En sortant, ils fermèrent la porte et je restai seul auprès de la cheminée . J'étais en train de prier, les yeux mi-clos, quand la porte s'ouvrit. Je vis alors un vieillard enveloppé dans un manteau, semblable à ceux que portaient les paysans
de San Giovanni Rotondo. Il vint s'asseoir près de moi. Je le regardai, mais sans me demander comment il avait pu entrer dans le couvent à cette heure.
"Qui es tu, que veux tu ? lui dis-je.
- Padre Pio, je suis Pietro Di Mauro, fils de feu Nicolas, surnommé Precoco. Puis il ajouta : Je suis mort dans ce couvent, le 18 septembre 1908, dans la cellule n°4, quand il y avait encore ici un asile pour les mendiants. Un soir, sur mon lit, je me suis endormi en fumant une cigarette encore allumée. Elle a mis
le feu à la paillasse, je suis mort asphyxié et brûlé. Je suis encore en purgatoire. J'ai besoin d'une sainte messe pour être délivré. Le seigneur m'a permis de venir vous demander votre aide.
Sois tranquille, lui dis-je, demain je célèbrerai ma messe pour ta délivrance." "Je me levai et l'accompagnai jusqu'au portail du couvent pour le faire sortir. A ce moment, je me rendis compte que ce portail était fermé et barricadé. Je l'ouvris et renvoyai le vieillard. La lune éclairait comme en plein jour la place
recouverte de neige. Quand je ne le vis plus devant moi, saisi de crainte, je refermai le portail, revins dans le parloir et me sentis défaillir.
Padre Paolino et sa sœur revinrent après avoir dit le chapelet.
En me voyant blême, décoloré, ils crurent à un malaise. Après avoir souhaité une bonne nuit à Assuna, Padre Paolino m'accompagna à ma cellule. Mais je ne soufflai mot de l'apparition du défunt.
"Quelques jours après le départ d'Assunta, Padre Paolino voulut savoir ce qui m'était arrivé le soir ou je m'étais senti mal. Je lui avouai jusqu'aux moindres
détails de cette apparition d'outre-tombe, et j'ajoutai : " Ce soir là , je ne pouvais pas dire en présence de ta sœur qu'un défunt m'était apparu, car elle n'aurait pas voulu dormir dans cette pièce"... Padre Paolino voulu vérifier ce qui concernait ce mendiant. Après avoir tout noté, il se rendit au bureau de
l'état civil de la commune, et il eut confirmation de tout ce que Padre Pio lui avait raconté.
"Par un après-midi d'hiver, Assunta di Tommaso, soeur de Padre Paolino, arriva au couvent. Elle venait voir son frère pour quelques jours. Il avait neigé abondamment. Aussi, avant la tombée de la nuit, le religieux conseilla- t-il à sa sœur de redescendre au village et d'aller loger chez Rachelina Russo, bienfaitrice du couvent. Assunta refusa de partir seule : retourner au village à travers cette neige, c'était courir le risque d'être mise en pièces par quelques loup errant et affamé, d'être agressée par un malandrin. Padre Paolino lui rappela alors : " Mais, Assunta, tu sais que le couvent est soumis à la clôture, et que les femmes ne peuvent y entrer. Que faire ?
- Fais- moi apporter une couchette dans
cette pièce et, pour cette nuit, je m'en contenterai. Demain, j'irai chez Rachelina. - Bon, si tu t'accommodes de passer la nuit ici dans le parloir , je vais te faire préparer un lit, et tu pourras te reposer tranquillement."
" Il demanda à quelques « fratini » d'installer un lit de camp et d'allumer du feu dans la cheminée pour réchauffer la pièce. Après le dîner, après avoir installé les garçons au dortoir, Padre Paolino dit à sa sœur : « je vais réciter le chapelet à l'église. Tu n'as qu'à bavarder avec Padre Pio. »
- " Non, j'y vais aussi."
En sortant, ils fermèrent la porte et je restai seul auprès de la cheminée . J'étais en train de prier, les yeux mi-clos, quand la porte s'ouvrit. Je vis alors un vieillard enveloppé dans un manteau, semblable à ceux que portaient les paysans
de San Giovanni Rotondo. Il vint s'asseoir près de moi. Je le regardai, mais sans me demander comment il avait pu entrer dans le couvent à cette heure.
"Qui es tu, que veux tu ? lui dis-je.
- Padre Pio, je suis Pietro Di Mauro, fils de feu Nicolas, surnommé Precoco. Puis il ajouta : Je suis mort dans ce couvent, le 18 septembre 1908, dans la cellule n°4, quand il y avait encore ici un asile pour les mendiants. Un soir, sur mon lit, je me suis endormi en fumant une cigarette encore allumée. Elle a mis
le feu à la paillasse, je suis mort asphyxié et brûlé. Je suis encore en purgatoire. J'ai besoin d'une sainte messe pour être délivré. Le seigneur m'a permis de venir vous demander votre aide.
Sois tranquille, lui dis-je, demain je célèbrerai ma messe pour ta délivrance." "Je me levai et l'accompagnai jusqu'au portail du couvent pour le faire sortir. A ce moment, je me rendis compte que ce portail était fermé et barricadé. Je l'ouvris et renvoyai le vieillard. La lune éclairait comme en plein jour la place
recouverte de neige. Quand je ne le vis plus devant moi, saisi de crainte, je refermai le portail, revins dans le parloir et me sentis défaillir.
Padre Paolino et sa sœur revinrent après avoir dit le chapelet.
En me voyant blême, décoloré, ils crurent à un malaise. Après avoir souhaité une bonne nuit à Assuna, Padre Paolino m'accompagna à ma cellule. Mais je ne soufflai mot de l'apparition du défunt.
"Quelques jours après le départ d'Assunta, Padre Paolino voulut savoir ce qui m'était arrivé le soir ou je m'étais senti mal. Je lui avouai jusqu'aux moindres
détails de cette apparition d'outre-tombe, et j'ajoutai : " Ce soir là , je ne pouvais pas dire en présence de ta sœur qu'un défunt m'était apparu, car elle n'aurait pas voulu dormir dans cette pièce"... Padre Paolino voulu vérifier ce qui concernait ce mendiant. Après avoir tout noté, il se rendit au bureau de
l'état civil de la commune, et il eut confirmation de tout ce que Padre Pio lui avait raconté.
3ème apparition d'âmes du purgatoire au Padre Pio
Apparition d'un novice dans le chœur de l'église
Apparition d'un novice dans le chœur de l'église
Un autre récit de Padre Pio rapporte l'apparition d'un novice.
Il
priait un soir dans le chœur quand il fut intrigué par un remue-ménage
autour de l'autel. Croyant que quelqu'un était entré dans l'église avec
de mauvaises intentions, il demanda : "Qui est-là ?" Pas de réponse. Le
père se remit en prières, supposant que c'était le vent, mais le bruit
se fit à nouveau entendre. Padre Pio s'approcha alors de la grille du
chœur, regarda le maitre-autel et aperçut la silhouette d'un jeune
novice en train de faire du nettoyage. Il lui dit : "Que fais-tu là-bas ?
--- Je suis en train de nettoyer.---. Mais comment peux-tu faire
cela dans l'obscurité ?" Et le novice répondit : "Je suis un novice capucin qui fait ici son purgatoire. J'ai besoin de secours." Puis il disparut. Le lendemain, Padre Pio vint à son aide en célébrant la messe pour lui.
cela dans l'obscurité ?" Et le novice répondit : "Je suis un novice capucin qui fait ici son purgatoire. J'ai besoin de secours." Puis il disparut. Le lendemain, Padre Pio vint à son aide en célébrant la messe pour lui.
L'EVANGILE DE PADRE PIO - de RenzoAllegri- éditions Médiaspaul
Padre Pio :
"Rappelons nous que demain c'est la fête de Notre-Dame du Carmel, protectrice tout spécialement des âmes du purgatoires. Par conséquent, rappelons à cette mère les saintes âmes du purgatoire. Qui d'entre nous n'a pas de personnes chère et qui sait combien de ceux qui nous sont chers souffrent au purgatoire et, peut-être, aussi par notre faute ? Rappelons donc à cette maman de leur venir en aide, de soulager leur peine, le feu qui les tourmente. Si nous pratiquons cette charité, à notre tour, s'il nous arrive, que Dieu nous l'épargne !, de descendre nous aussi au purgatoire, le Seigneur fera d'autres âmes qui nous viendront en aide."
"Rappelons nous que demain c'est la fête de Notre-Dame du Carmel, protectrice tout spécialement des âmes du purgatoires. Par conséquent, rappelons à cette mère les saintes âmes du purgatoire. Qui d'entre nous n'a pas de personnes chère et qui sait combien de ceux qui nous sont chers souffrent au purgatoire et, peut-être, aussi par notre faute ? Rappelons donc à cette maman de leur venir en aide, de soulager leur peine, le feu qui les tourmente. Si nous pratiquons cette charité, à notre tour, s'il nous arrive, que Dieu nous l'épargne !, de descendre nous aussi au purgatoire, le Seigneur fera d'autres âmes qui nous viendront en aide."
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